La signature de 3A : vous faire profiter de véritables astuces de pro à la portée de tous ! Ce nouvel article vous donnera, une fois de plus, des bases visuelles pour écarter le risque d’acheter une voiture qui aurait subi une réparation importante de sa carrosserie.

Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir comment éviter d’acheter une voiture qui a été accidentée. Pour cela, nous allons nous intéresser aux vitrages du véhicule en question.

Nos conseils pour analyser une voiture d’occasion

Voici ce que vous devez savoir pour que, sans l’aide de personne et sans avoir de connaissances particulières, vous puissiez effectuer l’achat sécurisé de votre nouvelle voiture d’occasion.

Tout d’abord, laissez faire votre bon sens, prenez le temps de faire le tour de la voiture très méticuleusement. Observez très attentivement s’il y a des différences de teintes entre chaque élément de carrosserie. Ensuite, vous devrez bien observer le logement de chaque ouvrant. Les espaces doivent être parfaitement respectés et identiques.

En prenant de l’âge, il arrive que le châssis monocoque d’une voiture travaille et se déforme. Par conséquent, les éléments de carrosserie ne s’alignent plus parfaitement. Dans ce cas, il s’agit d’une voiture qui a souffert ou bien qu’elle est très vieille. Soyez particulièrement attentif sur la partie avant du véhicule. C’est là qu’ont lieu 80% des chocs. N’oubliez tout de même pas d’inspecter le pavillon qui représente également un endroit stratégique.

Astuce de pro pour savoir si une voiture a subi un accident

À présent, 3A va vous donner un petit truc de pro, et vous dévoiler son mode d’interprétation. Vous remarquerez que des inscriptions sur toutes les vitres d’une voiture. Que ce soit sur le pare-brise, la lunette arrière, les vitres latérales ou même le déflecteur, il est toujours inscrit une série de données.

On y trouve par exemple le pays dépositaire de l’homologation du vitrage. S’il est désigné par un e2, cela signifie que le vitrage a été fabriqué en France. Un e3 est synonyme d’une fabrication en Italie. Celui-ci ne nous aidera pas à reconnaitre un véhicule d’importation puisqu’en réalité, plus de la moitié des pièces d’une voiture assemblée dans son pays d’origine, proviennent de différents pays.

L’inscription fiable qui nous intéresse aujourd’hui c’est de découvrir l’année de fabrication du vitrage de la voiture. Elle est reconnaissable par un chiffre précédé de plusieurs points. Cela peut par exemple être : ….7

Cela désignera que l’année de fabrication est de 1997 ou de 2007, ou bien encore de 2017. La première mise en circulation de la voiture, à un an près, correspondra normalement à cette date de fabrication.

À présent, pour tirer l’avantage de cette information, vous allez vérifier que toutes les vitres sont de la même année. Bien entendu, si toutes les vitres sont fabriquées en 2010 alors que la voiture que vous vous apprêtez à acheter est immatriculée depuis 2009, soyez sûr qu’elle est faussement immatriculée, voire maquillée !

Si une vitre n’est pas de la même année que les autres ?

Si vous constatez que toutes les vitres sont de la même année, à part celle de la lunette arrière par exemple, cela doit vous interpeler. Il peut s’agir d’un remplacement qui a été causé par une tentative de vol par exemple.

Vous devrez tout de même vérifier que la voiture n’a pas subi un choc arrière important, jusqu’au point de faire voler en éclat la lunette arrière.

Inspection du coffre

Dans ce cas-là, pour commencer, votre attention se portera sur les espaces de l’encadrement de la place du hayon ou bien du coffre, appelé aussi “le couvercle”. Ils doivent être parfaitement réguliers. Vous recherchez, après avoir ouvert le coffre, des traces de réparations, des traces de peinture sur des joints ; une différence, même minime, de teinte entre les éléments de carrosserie, un raccord dégradé.

Dans le coffre vous n’hésiterez pas à soulever les tapis de sol, d’origine ou pas. La tôlerie qui s’y cache offre souvent des nervures, des creux et des formes plus techniques, qu’esthétiques. Soit le plancher a été remplacé et vous devinerez des traces de réparations au niveau des raccords, soit il a été redressé et là, ça ne saurait vous échapper, vous trouverez des imperfections.

Inspecter une vitre latérale

Prenons à présent le cas où une vitre latérale d’une portière arrière aurait été remplacée. Bien sûr, d’autres raisons qu’un accident pourraient justifier son remplacement.

Comme pour le coffre, ouvrez les portières afin de rendre complètement visibles les contours intérieurs de la coque du châssis, ainsi que le montant central pour un véhicule quatre portes. Vous y chercherez des traces de réparations, des raccords de peinture en dégradé du même type que pour l’exemple du coffre, ou encore des différences de teintes.

Une astuce pour vérifier le doute d’une réparation quand vous constatez une tôlerie douteuse, c’est de prendre un aimant et le passer sur la surface douteuse, l’épaisseur de synthofer cachée par la peinture, rendra l’aimant moins efficace. Le synthofer pour la tôlerie est ce qu’est le plâtre pour un mur.

Inspecter le pare-brise

Prenons à présent le cas où le pare-brise aurait été remplacé. Cette fois-ci, même si nous savons tous qu’un remplacement est vite arrivé suite à un impact, il ne faut pas oublier que 80 % des chocs se situent à l’avant. Vous devrez donc y apporter une attention particulière.

Le capot doit parfaitement se trouver à sa place. Les espaces doivent être parfaitement réguliers, les raccords entre les autres éléments de carrosserie sont parfaitement symétriques. Il doit en être de même pour la calandre et les optiques de phares. Si jamais à l’œil nu vous avez l’impression de déceler un quelconque décalage, c’est qu’il faut avoir un doute certain sur l’historique de la voiture.

Vous devrez observer méticuleusement les parties sensibles sous le capot. Le radiateur est un très bon témoin. En prenant le temps de l’étudier, on peut deviner qu’il est plus récent que le reste. Les connaisseurs apprécieront de regarder si les colliers sont d’origine ainsi que ses fixations.

Sous le capot, vous regarderez également l’extrémité des longerons, derrière le pare-chocs. Vous vérifierez qu’il n’y a pas de traces de réparations. Si c’est le cas, c’est très distinct.

Eviter d’acheter une voiture qui a été accidentée : le bilan

Bien entendu, un connaisseur saura reconnaitre d’un seul coup d’œil, de mille et une façons, des traces de réparations. Si vous n’êtes pas spécialiste, vous détenez désormais la façon essentielle pour éviter d’acheter une voiture qui a été accidentée.

De nombreuses voitures sont réparées. Si le véhicule n’est pas récent et qu’il est bien réparé, n’y voyez pas un véritable obstacle à l’acheter. Il est cependant nécessaire de vous assurer que le propriétaire du véhicule ne vous mente pas, et qu’il ne présente pas de vices caché.

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